Découvrez la symbolique du livre
« Chasseur de Spleen »
La première symbolique se trouve dans la couverture. Elle fait allusion à la légende de Saint Hubert, patron des chasseurs qui s’agenouilla en l’an 699 devant un cerf blanc avec une croix en or entre les bois. Après cette rencontre, Hubert se convertit abandonnant la chasse et son palais pour rejoindre Lambert, Evêque de Maastricht.
Ici, le chasseur vient de tirer sur une bécasse qu’il a manquée. Celle-ci s’enfuit à tire d’aile. Mais cette gentille sorcière a laissé tomber une plume dorée. C’est en ramassant ce “trophée”, que mon chasseur va être envahi par une source d’inspiration qui le conduira à poser son fusil et à écrire ces historimes animaliers.
De plus, il existe une plume, à l’articulation de l’aile des bécasses, qui s’appelle « la plume du peintre ». C’est aussi à cette plume prisée des bécassiers, que je fais allusion.
Le quatrain écrit en lettres d’or, en quatrième de couverture, traduit cette légende.
Ensuite j’ai voulu jouer avec les empreintes suivant mon inspiration pour symboliser une particularité de chaque animal.
Voici les plus originales :
Page 11 Les Canards : On observe dans la moitié supérieure de la page, une multitude d’empreintes de toutes tailles qui représente la diversité des anatidés. Dans la moitié inférieure les empreintes sont floues car elles représentent des reflets dans l’eau.
Page 15 Le Labrador : Ce chien est originaire de la terre canadienne du Labrador. Avec ses empreintes j’ai représenté une feuille d’érable symbole du canada.
Page 17 Les Oies sauvages : Les empreintes symbolisent ici le vol en V caractéristique de cette espèce lors de ses migrations.
Page 23 L’Alouette des champs : L’alouette est aussi le nom d’un hélicoptère. L’es empreintes s’envolent donc de façon vertical avec un mouvement giratoire.
Page 25 La Caille des blés : Les empreintes représentent un épi de blé.
Page 27 Les Corvidés : Ces oiseaux à l’air menaçant sont alignés comme une armée avec trois tailles différentes pour la corneille, la pie et le geai.
Page 31 La Perdrix grise : Cet oiseau a la particularité d’être monogame. On a ainsi une grande empreinte grise pour le mâle à gauche et une plus petite toujours grise pour la femelle à droite. Au centre le couple face à face réunit.
Page 33 Le Pointer : Comme son nom l’indique ce chien chasse à l’arrêt. Ici l’empreinte est allonger pour pointer le texte.
Page 37 Le Braque allemand : Ce chien véloce saute agilement sur sa proie tenue à l’arrêt. Nous observons ici ses bondissements.
Page 39 L’Ecureuil roux : Les empreintes grimpent autour de l’historimes comme un écureuil à un arbre.
Page 43 Le Faisan : L’empreinte se déploie et se replie comme le vol d’un faisan.
Page 45 Les Grives : Cette espèce très musicale est réunit en orchestre sur la gauche de la page. Sur la droite nous avons le chef d’orchestre. Les quatre dimensions symbolisent les quatre variétés draine, litorne, mauvis et musicienne.
Page 47 La Perdrix rouge : cet oiseau est beaucoup plus présent dans le sud de l’Europe que dans le nord. Ainsi nous avons davantage d’empreintes en bas (au sud) qu’en haut (au nord).
Page 51 Le Cerf : Dans le bas de la page on remarque un vieux mâle qui traverse. En haut et en sens inverse les empreintes d’une biche qui à mis parcourt sont accompagnées par celles de son faon nouveau-né.
Page 53 Le Chamois : Les empreintes de cet animal alpin dessinent les sommets des montagnes.
Page 55 Les Chiens courants : C’est en forme de cor de chasse que l’on retrouve ici les empreintes.
Page 57 Le Daim : Ce cervidé très présent dans les parcs royaux trace ici une allée royale.
Page 59 Le Mouflon corse : Comme son nom l’indique, les empreintes décrivent le contour de l’Ile de beauté.
Page 61 Le sanglier : Nous avons les empreintes d’un puissant solitaire, ce sanglier mâle adulte, dont la férocité inspira bien des légendes.
Page 65 La Bécasse : C’est à son cycle migratoire si régulier que ces ronds font allusions.
Page 67 Le Chevreuil : Aérien et gracile comme une note de musique, nous déchiffrons les portées musicales chargées de noires et de blanches.
Page 69 La Gélinotte des bois : Cet oiseau rare et discret aime se dissimuler dans les massifs montagneux. Ainsi il se cache en haut ou O.
Page 71 Le Pigeon ramier : Au sol, ces oiseaux picorent dans un désordre total. Perchés dans les arbres ils sont tous bien alignés.
Page 73 Le Setter anglais : Bien dressé, ce chien sillonne la nature par de larges lacets jusqu’à tomber en arrêt sur sa proie.
Page 75 La Tourterelle des bois : Les empreintes forment une boucle migratoire et rapetisse en s’éloignant en haut à droite.
Page 79 Le Blaireau : Les empreintes bien noires à gauche s’éclaircissent vers la droite quand le blaireau rentre sous terre. Attention retenez bien cette empreinte !
Page 81 Les Chiens de terrier : Les empreintes s’enfoncent dans la page et marques des arrêts dans les multiples cavités de ce terrier.
Page 83 Le Lapin : Alerte et joyeux, les empreintes dansent en rond autour de l’historimes.
Page 89 Le Teckel : Vous reconnaissez en haut à droite l’empreinte du blaireau qui est poursuivit dans son refuge par un petit teckel qui tire son nom du plantigrade.
Page 93 Le Bouquetin : Droite ou inclinée l’empreintes représentes les cornes imposantes de l’animal
Page 97 Le Lièvre variable : On retrouve les empreintes identiques au lièvre commun mais cette fois-ci blanche comme le pelage hivernal de cette espèce.
Page 99 La Perdrix bartavelle : Les empreintes cristallisent en flocon de neige.
Page 103 Le Tétras lyre : Semblable à une lyre les traces s’enroulent à l’extrémité.
Page 107 Le Lévrier : Exprimant la vitesse de ce chien les empreintes laissent une impression de flou
Page 109 Le Loup : En haut on a la meute de loups qui traverse la page. Tandis qu’en bas on retrouve le mâle solitaire.
Page 115 L’Outarde canepetière : Cet oiseau vivait surtout dans la vallée de la Loire. On retrouve ainsi le parcours du fleuve et chaque empreinte blanche est une des grandes villes avec de droite à gauche Nevers, Orléans, Blois, Tours, Angers et Nantes.
Page 117 Les Rapaces : Une serre menaçante se saisit de l’historimes pour l’emporter dans les airs.
