Les petites files n’ont pas tout bien compris
Ô gué, Ô gué
N’étant pas au fait de cet outil
Ô gué Ô gué
Mais les garçons au courant
De ce petit instrument
Voudraient être renseignés
Sur la grosse araignée.
La maîtresse efface le tableau noir
Et reprend le fil de son histoire
Elle possède nettement moins d’expérience
Ô gué Ô gué
Elle n’y touche qu’en cas d’extrême urgence
Ô gué Ô gué
Elle a mené son enquête
Au près de nombreuses quequettes
Et après mure réflexion
Présente ses conclusions
Et sans hésiter elle redessine
La grosse touffe et les lèvres coquines.
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le minou
Le vrai, le faux
Le froid, le chaud
Poil long, poil court
Devant le four
Le tout mouillé
Le desséché
Le grand goulu
le tout velu
Tout tout tout
Je vous dirai tout sur le minou
Des minous y’en a d’toutes les odeurs
Ô gué, Ô gué
Des poissonniers jusqu’aux parfumeurs
Ô gué, Ô gué
Il y a des senteurs marines
Dont les effluves assassines
Pire que du hareng saur
Vous réveillerez un mort.
Çui de la vieille fille dont tout le monde se fiche
Qui à jamais pu ouvrir sa bourriche.
Y a le minou tout propre de la secrétaire
Ô gué, Ô gué
Qui attends qu’on vienne le mettre à l’air
Ô gué, Ô gué
On m’a parlée d’un clito
Assis sur une grosse moto
Qui dans sa gaine de cuir
Fait tous les hommes frémir
Un minou lapant un bol de crème
Inondé par ce bonheur suprême
(Refrain)
Avec lui on ne peut pas tricher
Ô gué, Ô gué
Brun ou blond jamais décoloré
Ô gué, Ô gué
J’ai vu le minou turbulent
Courant sur un toit brûlant
D’une nymphomane en pleure lâchée par ses amants
Le minou des sœurs carmélites
Aux lèvres humides d’eau bénite
Y a le minou soigné de la coiffeuse
Ô gué, Ô gué
Qu’on reconnaît à sa fourrure soyeuse
Ô gué, Ô gué
Celui d’une maniaque totale
Qui avait rasé touts ses poils
Et le minou pour fendu
De la grande goulue
Celui d’une infirmière bien mure
Obligée de se faire ses piqûres
(Refrain)
Y ale minou timbré de la postière
Ô gué, Ô gué
Qu’est toujours prêt à se mettre en colère
Ô gué, Ô gué
C’est la fête le dimanche
Avec celui d’la belle Blanche
Et celui de mon p’tit loup
Qui pleure de dégoût
Un qui miaule pendant la bagatelle
Aucun doute c’est la charmante Adèle
(Refrain)